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Mercredi 13 janvier 3 13 /01 /Jan 12:59

chapitre2

 

 

 

L’endroit avait été aménagé. Le sol ne semblait pas trop sale, de la lumière filtrait par une fenêtre s’avançant dans le toit. Autrement, l’endroit mansardé paraissait plutôt bien isolé.

J’aperçus un lit ancien, quelques meubles, deux tapis… Une table et trois chaises côtoyaient des bassines et des récipients.  

Un bruit sourd me fit sursauter tandis que j’étudiais les lieux. Maria venait de refermer la trappe. Les deux garces me fixaient avec des yeux meurtriers.

_ Écoutez ! commençai-je en levant les mains pour les calmer. Je suis désolé pour hier. Je ne sais pas ce qui m’a pris !

_ Ta gueule ! aboya Nadia. Tes excuses, tu les feras plus tard ! Et à notre manière !

Tout mon corps se raidit devant la haine qu’exprimaient les deux visages salis par des traces noirâtres. L’odeur âcre de cet endroit confiné me donnait à penser qu’elles ne le lavaient certainement pas souvent.  

_ Je ne peux pas attendre, dis-je en baissant les yeux. J’ai un rendez-vous… On va s’inquiéter pour moi…

_ Un rendez-vous ! répéta Nadia en éclatant de rire. Tu entends ce petit con ? Il a un rendezvous…

Je parie que c’est cette salope de Sylvie Chambon qui l’attend !

 

 

 

Les deux comparses se mirent à rire méchamment et à me montrer du doigt. Ayant relevé la tête, j’ouvris de grands yeux, réalisant soudain que la petite lettre avait réellement été un piège !

_ Tu crois vraiment qu’une fille comme Sylvie pourrait s’intéresser à un merdeux comme toi ? ricana Maria. On va peut-être t’attendre mais personne ne sait que tu es ici ! Et tu es sûrement tellement con que tu n’as osé dire à personne que tu avais un… rendez-vous ! Hahaha !

Je devais être cramoisi. Mes joues brûlaient horriblement. Quelle honte ! Quelle humiliation que d’avoir implicitement avoué mes sentiments pour Sylvie et d’être tombé dans un traquenard aussi grossier.

_ Ça suffit ! grognai-je en prenant un air déterminé. Laissez-moi partir, maintenant !

 

Je fis mine de me diriger vers la trappe d’accès de ce grenier sale et trop chaud. Mais

Nadia me barra immédiatement le chemin et approcha dangereusement son couteau de ma gorge.

Complètement affolé, je reculai de deux pas, tête rejetée en arrière.

_ Tout doux, mon mignon, siffla-t-elle. Tu vas rester avec nous ! Et pour bien commencer les choses, tu vas te foutre à poil !

Ma bouche s’entrouvrit tandis que j'assimilais ce qu’elle venait de m’ordonner. Ses grands verts pétillaient de vice et de méchanceté. Ses lèvres ourlées se retroussaient en un rictus malsain. Elle me dominait de sa haute taille, me força à reculer, encore.

_ Mais… Mais pourquoi ? réussis-je à bégayer.

_ On va les revendre, tes frusques, expliqua Maria en s’approchant à son tour. Ça nous fera toujours un peu de pognon !

_ Mais je ne vais pas rentrer chez moi tout nu ! protestai-je.

_ Qui te parle de rentrer ? lança la grande brune. Tu vas rester avec nous, mon chou ! Tu peux admirer ta nouvelle maison… Ou plutôt, ta nouvelle prison !

_ Mais vous êtes folles ! criai-je. Pas question ! Quelqu’un préviendra les flics ! Mes parents ! Et c’est vous qui irez vraiment en prison !

_ Ça te ferait bander que ça se passe comme ça, hein ?

 

Nadia me fixa droit dans les yeux. Je n’eus pas la force de soutenir ce regard si malfaisant.

_ Seulement, personne sait que t’es ici ! Et si jamais tu t’avises de crier, je te jure que je te coupe la bite et les couilles… Et que je te les fais bouffer !  

_ Ouais, poursuivit Maria en jubilant. Qu’on t’explique un peu… On en a marre de se brouter le minou sans pouvoir bien se marrer… On a besoin d’une petite lopette pour qu’on s’amuse avec, quoi… Tu feras très bien l’affaire ! Et tu pourras rester à poil, personne te verra à part nous !

Pour l’instant…

 

Elles recommencèrent à rire en se regardant. Elles en avaient les larmes aux yeux.

Mais je n’étais toujours pas décidé à me laisser faire… Jusqu’à ce que ces deux vipères placent

leurs pointes de couteau sur mon ventre.

_ Ça fait très mal, dans le bide, me susurra Maria à l’oreille. Mon oncle est mort avec un éclat de bois dans les tripes… Il a agonisé quatre piges avant de clamser !

Je déglutis, commençant à transpirer à grosses gouttes.

_ Enlève tes fringues ! cria Nadia, à bout de patience. Mets-toi complètement à poil !

 

Cette fois, je fus acculé à cette dernière extrémité. Je n’avais plus d’autre choix que d’obéir ou mourir. Après mon murmure d’une faible approbation, elles firent marche arrière et attendirent d’assister au spectacle de ma déchéance.

Ma veste brune passa entre leurs mains. Elles la placèrent dans un grand sachet de supérette. Je retirai ensuite mon pull, mon tee-shirt et mon pantalon. Le tout suivit le même trajet.

Leur exhiber ainsi mon corps fluet me procura d’étranges frissons. Elles se délectaient de me contempler et de m’insulter, me traitant de lavette et de « Blanche-Neige » ainsi que d’autres mots charmants.  

   

Mes chaussures et chaussettes se retrouvèrent rapidement dans le même sac plastique bleu et blanc. J’eus des réticences à retirer mon slip. Dévoiler ainsi mon intimité à deux filles que je craignais et détestais me rendais fou de colère et de honte. J’étais certainement plus rouge qu’une tomate.  

 

_ Nadia t’a dit complètement à poil ! Fais-nous voir ta bite !

   

Les yeux clos, je baissai mon slip noir le long de mes cuisses, me penchant pour le faire passer sous mes pieds. Puis, je leur tendis le sous-vêtement, gardant les mains le long du corps, pris de vertiges à force d’humiliation.

 

_ Pas trop mal, la queue ! souffla Nadia.  

_ Ouais… On pourra peut-être s’en servir parfois pour baiser…

 

Le sarcasme fit son effet et je sentis mon ventre se serrer de dégoût et d’horreur. Elles firent encore quelques commentaires sur mes poils, mes couilles « pleines » et mon petit cul « rond ». Je les laissai dire sans répliquer, essayant de garder la tête froide. Mais, au fond, j’étais ivre de colère… et de peur !

 

_ Je ne veux pas rester ici ! finis-je par dire d’une voix altérée par le désespoir.  

_ Pourquoi ? cria Nadia. Parce que c’est crade ? Qu’est-ce que tu crois ? Qu’on a le choix ?

 

On est obligé de vivre dans cette baraque de merde ! Et toi, tu vas rester avec nous ! Tu vas nous servir de jouet, de petit chien… Même de pute, si on en a envie !

 

_ Personne pensera jamais à venir te chercher ici ! continua Maria. Alors, on va prendre tout notre temps pour nous occuper de ton cas ! Et pour commencer, tu vas nous présenter tes excuses… à notre manière !

 

Je me doutais déjà que cette « manière » serait bien plus humiliante que de simples excuses orales. Mais mon coeur bondit une fois encore en entendant Nadia demander à son amie :

 

_ Va chercher la corde au rez-de-chaussée ! Celle qui est dans le placard de la vieille cuisine. Je surveille ce petit connard en attendant…

 

_ D'acc' !

 

La gitane rouvrit la trappe et disparut dans l’orifice. Demeuré seul avec la grande brune, je gardais les yeux baissés. L’idée de profiter qu’elle soit seule pour tenter quelque chose m’effleura. Mais elle était plus grande que moi, plus forte… et armée d’un couteau. Je risquais d’être gravement blessé.

 

Elle se mit à tourner autour de moi en sifflotant. Je finis par lui jeter de rapides coups d’oeil, constatant qu’elle me détaillait des pieds à la tête.

 

_ Je pensais pas qu’un merdeux comme toi aurait une si belle bite, admit-elle. Tu sais t’en servir, au moins ?  

_ Qu… quoi ?  

La question m’avait totalement pris de court. Et le petit rire qui suivit me tétanisa de honte.

 

_ Hihihi… J'te demande si tu sais bien baiser ! Mais t’es sûrement encore puceau ! 

_ Quoi ? Mais… Mais non ! Je…

  J’avais relevé la tête, prêt à défendre mon honneur. Pourtant, ce n’était que la vérité :  

j’étais vierge. Et je fus incapable de lui faire croire le contraire. Elle le lut immédiatement dans mon regard et partit dans un nouvel éclat de rire.

 

_ Hahaha ! C’est pas vrai ! Notre nouveau joujou est puceau pour de vrai ! Oh, mais ça va être un régal de t’apprendre tout ce que tu dois savoir pour faire plaisir à des jolies filles comme nous !

 

Mes joues chauffèrent à nouveau. Nadia, les yeux pétillant d’un éclat neuf, passa sa langue sur ses lèvres si épaisses.  

_ J'te plais, minable ?

 

Une nouvelle question qui me laissa sans voix. J’aurai voulu lui répondre que non, qu’elle me dégoûtait, me révoltait et me répugnait tout à la fois. Mais je me sentis troublé. En fait, avant cet instant, je ne m’étais jamais réellement demandé si je la trouvais attirante. Elle ou sa copine, d’ailleurs.  

Je la regardai subitement sous un jour nouveau. Était-ce parce que j’étais nu devant elle, contraint et forcé ? Nadia n’était pas vilaine de visage. Sa grande bouche attirait le regard, oui, mais je devais dire qu’elle avait des lèvres très sensuelles. Et ses yeux… si verts et intenses…

 

_ On dirait bien que oui, continua-t-elle. Je parie qu’en fait, t’es amoureux de moi et pas de cette conne de Sylvie !

 

Je fronçai les sourcils. Par-delà son sourire arrogant et moqueur, ce fut qu’elle ose parler de Sylvie en l’insultant qui me remua les entrailles. Je sentis une bouffée de colère me monter au visage.

 

_ Sûrement pas ! crachai-je alors.

  _ Ah non ? On va voir ça…  

_ Mais… Qu… Qu’est-ce que tu fais ?

 

Devant moi, Nadia fit glisser les bretelles de sa robe sur ses bras. Et, tout d’un coup, ses seins nus apparurent, pointus et pâles. J’en avais déjà eu un petit aperçu à la supérette mais là, ils s’offraient à mes yeux sans aucune protection.

 

La bouche entrouverte, je ne parvins pas à quitter des yeux ces deux citrons blancs surmontés de gros mamelons roses. Des seins comme je n’en avais jamais vu, même dans les magazines cochons que vendait sous le manteau monsieur Walter, le boucher. Ma colère venait de s’évaporer subitement.

 

_ Alors, monsieur le justicier de la droguerie… Ils te plaisent, mes nichons ? T’as envie de les toucher ?

 

Elle fit un pas vers moi en me présentant, sans aucune pudeur, sa poitrine nue. Je n’en revenais pas. Une boule dans la gorge, j’avais du mal à avaler. Et, pire encore, ma verge se mit à durcir sans que le veuille. Bien sûr, cela n’échappa pas à cette garce qui continua à se pavaner devant moi, me laissant admirer ses appâts sous tous les angles.

 

_ Hahaha ! J’en étais sûre ! Je te plais, sale petit merdeux ! Hein ?

 

Une question qui n’appelait pas vraiment de réponse. Je demeurai figé, hypnotisé par cette poitrine dénudée. Ils étaient hors norme, ces « nichons », comme elle disait. Visiblement fermes. Des cônes très pâles, assez écartés, certainement doux… Et ces tétons plus sombres, disproportionnés…

 

_ Je parie que tu te branles chez toi, la nuit, en imaginant que tu les lèches, mes nénés… Pas vrai ? T’as envie de les lécher ?  

Ses paroles crues auraient dû me heurter, me donner envie de répliquer. Au lieu de ça, mon sexe se mit à garde à vous, mon gland commençant à sortir du prépuce. Je voyais bien que Nadia ne cessait de reluquer mes parties… avec une sorte de gourmandise à faire peur ! Et elle ne s’arrêta pas à cette provocation !

Par aplaisirs - Publié dans : soumission
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Mercredi 13 janvier 3 13 /01 /Jan 13:41

20150501_074041.jpg    chapitre 3

 

 

 

 

Gardant ses seins nus, elle releva tout d’un coup sa robe pour m’exposer son collant noir filé par endroits… et la culotte qu’elle portait par-dessous. De sa main libre, elle abaissa le tout à mi-cuisses, dévoilant un buisson de poils noirs.

 

_ Et ma chatte ? T’as envie de la voir, ma chatte ?

 

Les yeux écarquillés, je fixai le fouillis velu sous lequel se devinait le renflement de ses grandes lèvres sexuelles.

 

_ T’as envie de la lécher, peut-être ?

 

Je ne voulais pas évoquer ça dans ma tête. Mais ses mots… je me vis en train de passer ma langue dans sa « chatte », la supposant malpropre, malodorante… terriblement animale !

 

Et voilà que je bandais comme rarement, mon gland entièrement sorti, pour le plus grand ravissement de cette fille sans gêne.

 

_ Hahaha ! Tu peux secouer la tête, petit con… Ton zizi de puceau sait pas mentir, lui !

 

 

Du bruit au niveau de la trappe mit fin au petit jeu de Nadia. Mais elle garda les seins nus et son pubis à l’air. La tête de Maria apparut. Elle revenait avec une bonne longueur de corde…et n’avait pas abandonné son couteau.

 

_ T’as pas commencé sans moi, j’espère ? fit la plus petite en voyant sa copine à moitié nue.

 

_ Naaan ! T’en fais donc pas… Je voulais juste savoir si je lui plaisais…

 

_ On dirait bien que oui !

 

Maria reluqua longuement ma verge, avec les mêmes yeux gourmands et dangereux. J’aurai voulu ramollir mais voilà que je me mettais à voir également la gitane d’une nouvelle manière… À me demander à quoi ressemblait sa lourde poitrine… ou son postérieur qui faisait toujours un gros renflement dans ses vieilles robes. Même de visage, je lui trouvai quelque chose d’attirant… Elle était un peu plus mignonne que Nadia, semblait un peu moins garce mais tout aussi vulgaire.

 

_ J’espère que c’est pas un lapin, poursuivit-elle. Tu sais comment j’aime m’en servir, de la queue d’un mec !

 

Nadia pouffa, paraissant encore plus émoustillée :

 

_ On va vite le savoir ! Et si c’est un lapin, on lui donnera ce qu’il faut ! Allez… On fait comme on a dit ?

 

_ Ouaaaiiiiiis !!

 

Elles s’approchèrent, leurs couteaux levés dans ma direction. Je mis mes mains en avant, ne sachant pas ce qu’elles avaient en tête, paniquant à cause de cette ignorance.

 

_ Qu… Qu’est-ce que vous allez faire ?

 

_ Tu voulais t’excuser, avant, nan ? cracha Nadia, le regard à nouveau très dur. Mais avant ça, faut que tu paies !

 

_ Que… Quoi ? Mais… Non !

 

_ Ta gueule ! s’écria Maria en agitant la lame dangereusement près de mon ventre. Et assieds-toi par terre ! Le dos contre le lit !

 

La pointe de la lame piqua tout d’un coup le haut de ma cuisse. La douleur me fit glapir. Elles ne plaisantaient pas ! Une goutte de sang perla.

 

_ Grouille !

 

_ Oui ! Oui ! Mais fais gaffe avec ce couteau ! Regarde ! Je le fais !

 

Ma voix avait grimpé dans les aigus tant j'avais peur qu’elle me plante son arme quelque part dans le corps. Sans réfléchir je m’assis sur le sol poussiéreux et reculai jusqu’à ce que mon dos touche le lit qui se trouvait contre l'une des deux cloisons non mansardées.

 

_ Vas-y, Nadia ! Attache-le !

 

_ Avec plaisir !

 

En voyant la corde changer de main, je compris ce qui m’attendait. Je me remis à secouer la tête, affolé à l’idée de me retrouver sans défense face à ces deux folles.

 

_ Non ! Écoutez ! Ce n’est pas la peine ! Je ferai tout ce que vous me demanderez ! Tout !

 

La grande venait de saisir un de mes mollets et, avec habileté, fit un noeud dans la corde qu’elle enserra autour de la cheville. Elle possédait une force surprenante, pour une fille.

 

_ T’as intérêt à te laisser faire si tu veux pas que Maria te coupe les couilles !

 

La gitane s’accroupit en face de moi, son couteau bien en vue. Je ne pus m’empêcher de reluquer entre ses cuisses légèrement écartées. Elle aussi portait un collant noir passablement usé. Et, visiblement, une culotte sombre dessous.

 

Paralysée par la peur, je fus le témoin tremblant et nu de la privation progressive (mais rapide) de mes gestes. Nadia semblait parfaitement savoir ce qu’elle faisait. La longue corde passa autour des montants métalliques du lit, qui était lui-même fixé au sol par d’épaisses pattes rouillées et de grosses vis dans les mêmes tons bruns.  

Un poignet subit les affres du chanvre… puis le second. Je n’arrivais toujours pas à réaliser ce qui me tombait dessus. Ni à vraiment comprendre ce que ces deux garces me réservaient comme sort. Elles avaient dit qu’elles comptaient me garder prisonnier ici… Mais quelqu’un finirait forcément par s’inquiéter de ma disparition, non ? Mes parents… Enfin, je l’espérais… Et elles voulaient  «s’amuser » avec moi ? Il y avait eu des allusions sexuelles… Pourtant, venant de leur part, cela pouvait tout aussi bien être une moquerie.

 

Nadia agissait toujours avec cette étonnante rapidité, achevant par mon autre cheville. J’avais désormais les bras à l’équerre sur le bord du matelas… crucifié assit à même le sol. 

Une jambe tendue d’un côté… Lorsqu’elle tira sur le bout restant, mon autre jambe fut tirée à l’opposée. Une douleur brutale dans les aines me fit crier.

 

_ Ta gueule ! ordonna Maria en approchant la pointe du couteau tout près.

 

_ Mais ça fait trop mal !

 

_ M’en fout !

 

Serrant les dents, les larmes aux yeux, je fis un effort pour ne pas exprimer ma souffrance aussi directement. Quand Nadia se redressa, un sourire satisfait à ses lèvres si pleines, je  

compris… Ligoté contre ce vieux lit métallique, les cuisses très écartées, les bras étirés de part et d’autre, j’offrais mes parties génitales de la plus totale des manières.

 

Maria se releva à son tour. Je ne pouvais plus bouger. Du tout.

 

_ Voilà, fit la grande. C’est mieux comme ça… Et maintenant, tu vas payer pour le sale coup que tu nous as fait !

 

J’écarquillai les yeux, fou de terreur en les voyant s’amuser avec leurs couteaux, imaginant déjà qu’elles allaient m’émasculer ! Et ce fut avec un soulagement sans nom que je les contemplais, posant leurs armes sur la table basse, à côté du lit.

 

_ C’est vrai que t’es puceau ? demanda la gitane.

 

Je ne répondis pas. Mes joues chauffèrent d’un coup et je sus que je rougissais. Un aveu suffisant pour cette petite brune qui aurait été tellement mignonne sans son air vulgaire et ses vieilles robes sales. Elle se tourna vers sa copine et débuta un échange auquel je ne saisis tout d’abord pas grand-chose :

 

_ On pourrait lui donner un exemple de ce qui l’attend…  

_ Slips ?  

_ Slips et collants !  

_ T’es dégoûtante !  

_ Je sais… C’est ça que t’aimes chez moi, nan ?  

_ Mmmmm… Ouuuiiiiiii…

 

 

Elles se fixaient avec une telle intensité et il se dégageait d’elles un tel magnétisme animal que ma verge, encore bien dure, tressauta. Elles approchèrent leur visage l’une de l’autre… se tendirent les lèvres… s’embrassèrent tout d’un coup avec une passion incroyable. La rumeur disait donc vrai : lesbiennes ! Enfin, plus sûrement bisexuelles puisque chacune avait déjà couché avec au moins une de mes connaissances.

  Quand elles se séparèrent et me toisèrent à nouveau avec ce mépris dont elles savaient faire preuve, je me sentis encore plus humilié.

 

La bouche ouverte, je les vis alors retirer leurs chaussures puis faire glisser leurs collants sombres et filés sur leurs jambes. Je vis pour la première fois la pâleur des mollets de Nadia et les cuisses plus bronzées de sa copine gitane. Des jambes très différentes mais finalement plutôt agréables à regarder…

 

Mon trouble s’accentua encore quand elles retirèrent leurs culottes et que j'aperçus le buisson fourni de leurs pubis. Je venais de voir celui de Nadia quelques minutes plus tôt et j’avais deviné plus que vu les poils de Maria, qui semblaient aussi noirs que sa chevelure.

 

L’instant suivant, une odeur à la fois pisseuse et marine me parvint. Ça me rappela les crevettes tout autant que les toilettes. Elles ne devaient vraiment pas se laver souvent !

 

_ Je suis sûre que tu vas faire un excellent petit lécheur, fit doucement la plus grande. Tu crois pas, minable ?

 

 

 

 

Les joues à nouveau brûlantes, je demeurai la bouche entrouverte, ne sachant pas quoi répondre, le coeur cognant dur dans ma poitrine. Je n’avais jamais fait l’amour… des questions se bousculaient dans ma tête. De quoi voulait-elle vraiment parler ? De leur lécher le sexe, à toutes les deux ? Je n’osais croire qu’elles me demanderaient cela… L’espérais et le redoutais en même temps ! Ce n’était pas du tout ainsi que j'avais envisagé ma « première fois ».

 

_ Il répond pas, poursuivit Maria. Il a peut-être peur qu’on lui demande quelque chose de trop sale…

 

_ Et il aurait raison ! Tiens, regarde, sale petit merdeux !

 

Nadia s’approche tout près de moi, m’exhibant sa culotte, la dépliant et mettant le renfort juste sous mes yeux. Un slip en coton qui avait dû être blanc au départ. Sa couleur grisâtre témoignait de son âge… et les traces brunes et jaunes que j’y vis firent s’agrandir encore davantage mes yeux.

 

_ Tu trouves qu’il est crade ?

 

J’opinai, ne pouvant nier ces longues traces brunâtres et cette énorme tache pisseuse. De plus, il dégageait une odeur vraiment puissante, de sueur, d’urine et des notes amères d’excréments.

 

_ C’est normal, poursuivit-il. On a pas beaucoup de pognon, pas de machine pour laver le linge… Alors on est obligé de les garder parfois plus de deux semaines… Celui-là, ça fait depuis mardi dernier que je l’ai pas changé…

 

Elle fit ressortir le renfort souillé et le passa soudain sur mon visage.

 

_ Tiens, renifle ! Hahaha !

 

Des frissons d’horreur électrisèrent la peau de mes joues. J’eus beau secouer la tête, elle continua de frotter les parties sales de son sous-vêtement sur mon nez, ma bouche, mes yeux…

 

_ Il a l’air d’aimer ça, commenta la gitane. Regarde comme sa bite saute !

 

_ C’est parce qu’il sent enfin les odeurs d’une fille pour de vrai !

 

_ Non ! Non ! Stop !

 

Elle n’écouta pas et continua encore un moment, riant comme une petite folle. Je ne pouvais même pas contredire Maria. Je sentais ma verge pulser, bouger toute seule. Et je n’arrivais pas à croire que ces odeurs, cette saleté, que même ma situation puisse m’exciter de cette manière. 

Quand enfin elle arrêta, ce fut pour me mettre la culotte sur le crâne, à la manière d’un bonnet. Les parties sales sur mes cheveux, bien entendu. Je commençais à ressentir des douleurs musculaires à cause de mon immobilité forcée.

 

_ Détachez-moi, s’il vous plaît ! m’entendis-je implorer. J’ai compris ! Je vous jure que je ne me mêlerai plus de vos affaires ! Je suis désolé !

 

Les deux garces se regardèrent et pouffèrent subitement, comme si elles ne croyaient pas ce qu’elles entendaient.

 

_ Eh ! aboya la gitane. Ta punition vient à peine de commencer, pauvre con ! On s’en tape, de tes excuses ! On veut que tu paies !

 

_ Mais vous allez me relâcher ? Hein ?

 

Un nouvel échange de regards, que je ne compris pas. Elles avaient l'air de se connaître tellement bien qu’elles n’avaient pas besoin de parler. Maria s’accroupit finalement devant moi et roula sa culotte noire en boule, la face qui avait été en contact avec ses parties intimes tournée vers l’extérieur.

 

_ T’es vraiment trop con, souffla-t-elle. T’as pas encore pigé, hein ?… Pas grave ! Ouvre la bouche !

 

_ Non !

 

Je scellai mes lèvres, devinant ce qu’elle projetait de faire. Mais elle pinça soudain un de mes mamelons avec cruauté.

 

_ AAAAHHRRRRRGHMMMMMMM ! MMMMGH ! MMMMMGHHHHR !  

 

La gitane fourra son slip sale dans ma bouche, étouffant mon cri. Immédiatement, mon palais et ma langue furent agressés par des saveurs poivrées autant que salées.  

Je voulus recracher la chose par réflexe mais la petite brune vicieuse m’en empêcha.

 

_ Nadia ! Viens m’aider !

 

La grande arriva à son tour, riant toujours, les yeux brillant d’une sale excitation. Je vis, affolé et dégoûté, qu’elle prit les collants pour les passer autour de ma tête. En moins de vingt secondes, les deux paires de nylon servirent à maintenir le bâillon immonde dans ma bouche. Pire encore, cette vipère aux yeux verts s’arrangea pour que les extrémités où avaient marinés leurs pieds sales se retrouvent juste sous mes narines.

 

Quand elle se redressèrent, j’étais au bord de la nausée… et excité comme jamais encore de ma vie. Les effluves lourds et vinaigrés, terriblement intimes, que dégageaient les collants m’enivrèrent à une vitesse incroyable. Les puissantes odeurs s’incrustèrent dans mon nez tandis que je salivais comme un fou sur le slip en coton entièrement enfoncé dans ma bouche.

 

Je savais qu’il devait être aussi répugnant que celui que j’avais toujours sur le crâne. Avec des traces brunes de matières fécales, des auréoles d’urine et de cyprine séchées, des reliquats de sueur et peut-être même de menstrues. Tout cela formait un cocktail de goûts épicés impossible à ignorer.

 

Mes deux ravisseuses se régalèrent longuement de ma déchéance, riant de leur victoire totale.

 

_ Alors, pauvre minable ? s’enquit Nadia. Qu’est-ce que tu préfères ? L’odeur de nos pieds ou le goût des trous de Maria ?

 

Bien sûr, bâillonné, je ne pus répondre. Pourtant, malgré l’abjection de ce qu’elles me faisaient endurer, je bandais toujours plus dur.

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