Mercredi 13 janvier 3 13 /01 /Jan 14:20

chapitre 4

 

 

 

_ Avant-goût, tu veux dire ! la reprit sa copine. C’est juste pour l’habituer, tu sais bien…

 

_ Vu comme il bande, c’est sûr qu’il aime ça ! Je t’avais dis que ce serait un bon client, ma chérie !

 

Ces sous-entendus attisèrent mon angoisse. Je ne savais toujours pas quel sort me serait réellement réservé. Il me paraissait irréalisable qu’elles veuillent me retenir dans ce grenier, contre mon gré, plus longtemps qu’une journée. Elles devaient juste vouloir me faire peur.

 

_ Ça reste à voir ! reprit Maria. On va déjà vérifier s’il tient bien la route…  

La gitane tira les deux chaises proches pour les placer en face de moi. Les garces s’installèrent confortablement dessus puis levèrent les jambes pour me présenter leurs pieds nus et sales à quelques centimètres du visage. Nadia eut un ricanement entendu avant de demander d’une voix aussi suave que cruelle :

 

_ Dis-nous, suceur de slip… Tu les trouves pas mignons, nos petits pieds ?

 

Elles les approchèrent encore, presque jusqu’à me faire loucher dessus. Leur puanteur, je les avais déjà à travers les collants qui agaçaient mes narines. Et j’eus également droit à leur crasse, voyant chaque ignoble détail. Les talons brunis, les plantes salies, les souillures noirâtres entre leurs orteils. Nadia avait les pieds les plus grands et les plus pâles, avec des doigts longs et fins. Ceux de Maria, plus potelés et petits, possédaient la même couleur tirant sur le caramel que le reste de son corps. Mais les quatre personnages malpropres devant mes yeux luisaient de sueur et ne semblaient pas avoir connu le savon depuis plusieurs jours.

 

Vicieusement, elles écartèrent leurs orteils plusieurs fois, me laissant entrevoir les innombrables boulettes de crasse, collantes et certainement puantes, qui se nichaient entre. Une vision perturbante, car elle m’émoustilla une fois de plus en même temps qu’elle me répugna.

 

La gitane, tête penchée de côté, sourire enjôleur aux lèvres, susurra ensuite :

 

_ Je parie qu’il a envie de les embrasser… de les câliner…

 

Je secouai la tête. Comment pouvait-elle penser une chose pareille ? Elles se remirent à rire, me laissant à penser qu’elles avaient finalement chacune un petit grain dans la tête.  

 

Nadia fit glisser son pied gauche sur ma poitrine. Le contact m’électrisa autant que celui des sous-vêtements souillés sur mon visage. C’était tiède et humide… vaguement collant.

 

Lorsqu’elle effleura de son gros orteil mon téton, je me raidis dans mes liens, me faisant mal.

 

_ Sensible des bouts ? questionna-t-elle en faisant tourner son doigt de pied sur mon mamelon qui gonflait. Mmmmm… J’aime !

_ Mmmmmghhh… Mmmmmgrrrrhhh !!!

 

Impossible de sortir le moindre le son compréhensible. La peur remplaça lentement l’appréhension. Je secouai encore la tête, les yeux certainement exorbités. Et ça leur plaisait, de m’avoir ainsi à leur merci ! Je pus le lire dans chaque expression, l’entendre dans chaque rire moqueur !

 

Maria fit comme sa copine, avec l’autre téton. Bientôt, j’eus les quatre pieds malpropres et humides qui jouaient sur mon torse, titillant mes bouts, chatouillant mes côtes, caressant mon ventre. Incapable de me protéger, je subissais cela en véritable torture, les yeux rivés sur les ongles assez bien coupés mais sales dessous.

 

Le supplice dura longtemps. Peut-être une dizaine de minutes, qui me parut une éternité… au terme de laquelle chacune descendit un pied vers mes parties génitales.

 

Le premier contact sur ma verge me fit cesser de respirer quelques instants. Nadia, de son long pied fin et blanc, caressa toute la hampe, très légèrement. Jamais je n’avais connu de contact plus incroyablement charnel et répugnant ! Lorsque Maria passa ses orteils boudinés sur mes testicules sans défense, je fus comme paralysé intérieurement, avec l’impression que mon coeur subissait une décharge de 1000 volts ! Dans mon esprit, un effroyable scénario se joua : et si elle décidait de donner des coups dans ma bourse ? Ou de l’écraser sous son talon ? Je ne pourrai strictement rien faire pour l’empêcher.

 

Elle ne le fit pas mais les deux semblèrent fasciner par la goutte translucide qui perlait sur mon méat.

 

_ Ben dit donc ! lança Nadia. On dirait qu’il est amoureux de nos pieds !

 

_ Tu crois qu’on arriverait à le faire juter comme ça ?

 

Je compris à cet instant ce qu’elles avaient eu en tête sans doute depuis le début…avant même de me tenir entre leurs mains. Le terrible sourire de Nadia quand ses yeux verts croisèrent les miens me tétanisa encore davantage.

 

_ En moins de dix secondes, je parie !

 

Sous leurs éclats de rire moqueurs et excités, je subis alors une forme de masturbation inédite... et terriblement efficace ! Nadia prit ma verge entre ses deux longs pieds pâles et imprima un mouvement de piston volontairement maladroit. Dans le même temps, les orteils de Maria pianotèrent sur mes testicules dégagées.

 

Dans ma tête, tout s’accéléra. C’en était trop. L’odeur infâme et pourtant stimulante des collants… Le goût pisseux et merdeux de la culotte souillée… Les sensations de cette branlette, décuplée par les liens qui m’empêchaient d’y réagir… 10 secondes ? Même pas !

 

Je grognai et bavai avant un flash de lumière intense accompagnant une éjaculation phénoménale ! Une jouissance sans pareille qui dura… dura… Je sentais les pieds nus de la gitane qui pressaient ma bourse comme pour en extraire le jus… Les orteils de la grande garce qui tiraient la peau de mon prépuce en arrière, totalement, douloureusement… J’entendais leurs ricanements…

 

Et puis, le vide dans ma tête autant que dans mes testicules. Quand la dernière giclée ruissela sur mon sexe, elles cessèrent leur ignoble caresse.

 

Je me sentis alors pris d’un désespoir sans nom doublé d’un immense dégoût… De moi, d’elles, de ce qui m’arrivait. Elles se levèrent et je perçus une affirmation dans le timbre rauque de Nadia :

 

_ Un vrai lapin !

 

_ On va corriger ça… Viens…  

 

Maria entraîna sa copine derrière elle. La minute suivante, je me retrouvai seul dans ce grenier minable et trop chaud, toujours ligoté contre le lit, les épouvantables odeurs de sueur vinaigrée dans les narines… Les saveurs intimes les plus sales dans la bouche… Le torse recouvert de mon propre sperme…

 

Un long sanglot mourut dans ma gorge juste avant que je ne sombre dans une sorte de demi-sommeil cauchemardesque : elles n’allaient pas me libérer, j’en fus persuadé.  

 

Elles m’avaient réveillé par des gifles. M’étais-je endormi ou évanoui à un moment ?

 

Certainement… Car j’avais repris conscience, certes toujours nu mais détaché. Enfin, pas exactement. Je portais une sorte de collier autour du cou, relié à une chaîne longue de trois mètres solidement arrimée à un anneau énorme lui-même fixé au sol.

 

_ Maintenant, t’es le clébard de la maison ! avait décrété Nadia, son plus ignoble sourire collé à ses lèvres si pleines et ourlées.

 

Je n’avais pas répondu immédiatement. Par l’unique fenêtre de cet endroit, j'avais vu que la nuit était tombée. Je n’avais aucun souvenir d’avoir été détaché. Par contre, la chaîne qui me retenait m’empêcherait d’atteindre la trappe… ou cette fenêtre… Je serai contraint de rester dans un demi-cercle plutôt restreint, avec le vieux lit au centre de mon « nouvel univers ». Une soif intense me tenaillait. Sans doute à cause de cette culotte malpropre en coton que j’avais dû garder en bouche trop longtemps.

 

Les deux garces s’étaient rhabillées partiellement. Juste leurs robes défraîchies et de vieilles pantoufles aux pieds. Leurs sous-vêtements reposaient dans une des bassines en métal.

 

_ Je ne suis pas un chien ! finis-je par affirmer.

 

_ Mais si ! clama la gitane. T’es Cricri, notre clebs !… Et tu vas nous rapporter du pognon !

 

Je fronçai les sourcils. Ainsi, elles n’avaient pas eu seulement l’intention de se venger de mon intervention chez le droguiste…

 

_ Comment ça ?

 

_ Tu verras bien, reprit Nadia. En attendant, on va devoir te dresser !

 

J’avais repris un peu de mes esprits. Une colère sourde se couplait à une peur bien compréhensible. Maintenant que j’avais joui, je ne voyais plus les choses aussi « naïvement » qu’avant. Pourtant, enchaîné comme je l’étais, face à ces deux filles capables de beaucoup de choses, j’avais parfaitement conscience que je devrai me montrer très prudent.

 

_ Vous ne pourrez pas me garder ici…

 

_ Pourquoi pas ? Pour l’instant, personne sait que tu es là… Et personne viendra t’y chercher !

 

_ On va s’inquiéter pour moi !

 

_ Ah ouais ? fit Maria. Qui ça ? Tes vieux ? Tes copains ? Et alors ? On s’en fout ! Dans quelques jours, tout le monde croira que t’es parti pour la ville…

 

Une boule d’angoisse me comprima la poitrine tout d’un coup. Je n’avais pas tous les éléments… j’en découvrais sans cesse d’autres… Et la certitude que toute cette histoire dépassait le cadre de la petite vengeance mesquine se raviva en moi.

 

_ Comment ça ?

 

Je vis dans l’expression de joie cruelle des deux garces qu’elles ne plaisantaient pas.

 

Nadia écarta les bras, comme pour me signifier une évidence :

 

_ Quelqu’un, dans le village, va nous aider… Il va faire croire à tout le monde que tu t’es barré en ville… avec une fille, par exemple !

 

_ Pou… pourquoi quelqu’un ferait ça ?

   

_ Tu le sauras bien assez tôt, Cricri ! Mais en attendant qu’on puisse gagner du fric avec toi, faut d’abord qu’on te dresse et qu’on règle deux ou trois trucs. Et pour commencer, on va s’occuper de ton problème d’éjaculation précoce, petit lapin !

 

Je me sentis piquer un fard et reculai d’un pas, d’instinct.

 

_ Je… Je suis pas un… un…

 

_ Un lapin ? m’aida Maria. Mais si ! T’as giclé ta sauce en moins de deux, tout à l’heure !

 

En te faisant branler par nos pieds crades… en reniflant nos collants et en suçant mon slip… On a toujours pensé que tu devais être un peu tordu mais là…

 

_ Non ! protestai-je. C’est faux ! C’est vous qui… qui… qui m’avez…

 

_ Qui m’avez quoi ? se moqua la gitane. Nous, on croit que t’es amoureux de l’une de nous… ou des deux… Et on veut bien te baiser ! T’es plutôt mignon, t’as une belle queue… Mais on veut pas d’un chien chien qui gicle dès qu’on lui fait un truc un peu hard… Nous, ce qu’on veut,c’est que tu restes dur aussi longtemps qu’on veut, sans juter !

 

Ses paroles m’ébranlèrent un peu plus. Si je comprenais bien, elles voulaient faire de moi une sorte de jouet sexuel vivant. Une idée que me perturba au plus haut point. Je détestais ces deux garces. Je les haïssais même ! Mais une sombre part de moi avait envie de sexe avec elles.

 

Tellement que je sentis ma verge molle me picoter.

 

_ File-lui la tasse, Maria ! J’ai envie, moi !

 

La mignonne petite gitane récupéra une vieille tasse que je n’avais pas remarqué sur l’unique table de ce grenier. Un liquide translucide, vaguement verdâtre, la remplissait presque… me rappelant au passage ma grande soif.

 

_ Tiens ! Bois ça…

 

Je pris ce qu’on me tendait, portait la chose à mes narines, reniflait. Une odeur médicamenteuse, assez désagréable.

 

_ Qu’est-ce que c’est ? Une tisane ?

 

_ Un genre, ouais… Tu bois et tu la fermes !

 

_ Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il y a dedans ? C’est une drogue ? C’est ça ?

 

Malgré ma soif, je n’avais aucune envie de boire ce liquide inconnu qui n'augurait rien de bon. Maria dût le sentir, car elle consentit à m’expliquer :

 

_ C’est juste une tisane… Mais avec ça, tu banderas dur sans pouvoir gicler pendant une dizaine d’heures.

 

Avais-je bien entendu ? Cette… « potion » aurait le pouvoir de bloquer une éjaculation et de maintenir une érection ?… À nouveau, le mot de « drogue » me revint, sachant que certaines d’entre elles avaient des propriétés similaires.

 

_ Et ça t’empêchera aussi de tomber malade, crut bon d’ajouter Nadia.

 

Loin d’apaiser mes craintes, cela ne fit que les amplifier. Pourquoi pensaient-elles que je risquais d’être malade ? Je voyais difficilement ce qu’elles pourraient me faire de pire que l’humiliation subie quelques heures plus tôt.

 

_ Où est-ce que vous avez trouvé ça ?

 

_ C’est une recette de ma grand-mère ! déclara Maria. On se la transmet de génération en génération… Bois !

 

Formule toute faite et bien pratique mais qui ne m’expliquait rien. Je secouai la tête.

 

_ Non… Je ne veux pas…

 

Les garces se consultèrent et poussèrent un soupir de contrariété. Nadia tourna alors les talons et alla fouiller dans une petite malle, hors d’atteinte pour moi, qui se trouvait sous une mansarde à l’autre bout du grenier. Elle revint rapidement avec une sorte de bâton assez court et souple.

 

SWWWIIIIIISH CLACK !

 

 

 

Lorsqu’elle le claqua sur la table, le bruit résonna avec violence, me faisant sursauter.

 

 

Tu préfères la manière forte, Cricri ? Avale ou je te le fais prendre en lavement ! Et je te jure que ce sera aussi efficace par un trou que par l’autre !  

_ Vous… Vous pouvez pas me demander ça !

 

  

SWWWIIIISH SLATCH ! AAAAOUUUUURGHHH !!!

_ On parie ?

 

La douleur sur ma cuisse, d’une intensité incroyable, rayonna dans ma jambe et jusqu’à mon aine. Les yeux stupéfiés, je contemplai sans y croire la marque rouge imprimée sur ma peau. Des larmes de douleur me vinrent malgré moi.

 

_ Mais tu es folle !

 

_ T’en veux un autre ?

 

Ses yeux verts de vipère me mettaient au défi, clairement. Mais cette souffrance, je ne voulais pas la connaître une nouvelle fois. Et elle me frapperait jusqu’à ce que je lui obéisse, j’en fus persuadé.

 

_ Non !

 

_ Alors tu avales, sale chien ! cria la gitane. Tout ! Jusqu’à la dernière goutte !

 

Nadia leva encore son espèce de canne maudite et je portai immédiatement la tasse à mes lèvres. Sans chercher à réfléchir, je bus le contenu, peu surpris par l’amertume extrême et la tiédeur de ce liquide.

 

Une fois vide, je rendis la tasse démodée, attentif au moindre changement dans mon organisme. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre… fus presque déçu de ne rien ressentir de particulier.

 

_ Biiieeeen ! fit la gitane, les mains sur les hanches. On va pouvoir s’amuser pour de bon !

 

_ Il est temps ! souffla sa copine. J’ai la chatte qui me démange depuis qu’on l’a fait juter…

 

Allez, toi ! À genoux !

 

Les choses s’enchaînaient depuis mon enlèvement programmé… J’avais été l'objet d’une « punition » particulièrement odieuse et avait un moment pensé que cela s’arrêterait là. Désormais, la réalité me sautait au visage sans prendre de gants : j’allai demeurer dans ce grenier pour un temps indéterminé. Jusqu’à ce que je parvienne à m’enfuir ou que quelqu’un me retrouve. Pour l’heure, Nadia tenant toujours son terrible bout de bois souple, je devrais obéir.  

Le ventre noué de colère, je m’agenouillai donc face à elles. Moi qui avais toujours pensé que cette posture, tellement galvaudée, n’avait rien de véritablement humiliant, j’en fus pour mes frais. Nu et retenu par un collier à une chaîne, à la manière d’un chien, je voyais mes bourreaux féminins d’une position basse… Leurs regards arrogants et leurs sourires vaniteux me touchèrent d’autant plus. 

Elles relevèrent leurs robes pour me montrer, une nouvelle fois, leurs buissons de poils sombres. J’avais déjà bien vu celui de Nadia, je pus mieux détailler le pubis de la gitane. Tout aussi velu, les poils noirs contrastaient moins sur sa peau bien plus brune. Maria avait également un peu de ventre, contrairement à sa copine. Le nombril très profond se révéla sale.

 

Une odeur de fruits de mer et de pissotière se laissa flairer. Ces filles devaient vraiment très peu se laver ! Je l’avais déjà deviné à l’état de leurs sous-vêtements… Malgré cela, ma verge tressaillit.

 

_ On dirait que nos poilus lui plaisent, souffla Maria.

 

_ Je te dis qu’il est amoureux de nous ! pouffa sa copine. Et je te parie qu’en moins d’une minute, il va bander dur comme un âne !

 

_ On lui montre tout ?

 

_ Mmmmmm… Ouiiiii !!

Par aplaisirs
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