Mercredi 13 janvier 3 13 /01 /Jan 12:59

chapitre2

 

 

 

L’endroit avait été aménagé. Le sol ne semblait pas trop sale, de la lumière filtrait par une fenêtre s’avançant dans le toit. Autrement, l’endroit mansardé paraissait plutôt bien isolé.

J’aperçus un lit ancien, quelques meubles, deux tapis… Une table et trois chaises côtoyaient des bassines et des récipients.  

Un bruit sourd me fit sursauter tandis que j’étudiais les lieux. Maria venait de refermer la trappe. Les deux garces me fixaient avec des yeux meurtriers.

_ Écoutez ! commençai-je en levant les mains pour les calmer. Je suis désolé pour hier. Je ne sais pas ce qui m’a pris !

_ Ta gueule ! aboya Nadia. Tes excuses, tu les feras plus tard ! Et à notre manière !

Tout mon corps se raidit devant la haine qu’exprimaient les deux visages salis par des traces noirâtres. L’odeur âcre de cet endroit confiné me donnait à penser qu’elles ne le lavaient certainement pas souvent.  

_ Je ne peux pas attendre, dis-je en baissant les yeux. J’ai un rendez-vous… On va s’inquiéter pour moi…

_ Un rendez-vous ! répéta Nadia en éclatant de rire. Tu entends ce petit con ? Il a un rendezvous…

Je parie que c’est cette salope de Sylvie Chambon qui l’attend !

 

 

 

Les deux comparses se mirent à rire méchamment et à me montrer du doigt. Ayant relevé la tête, j’ouvris de grands yeux, réalisant soudain que la petite lettre avait réellement été un piège !

_ Tu crois vraiment qu’une fille comme Sylvie pourrait s’intéresser à un merdeux comme toi ? ricana Maria. On va peut-être t’attendre mais personne ne sait que tu es ici ! Et tu es sûrement tellement con que tu n’as osé dire à personne que tu avais un… rendez-vous ! Hahaha !

Je devais être cramoisi. Mes joues brûlaient horriblement. Quelle honte ! Quelle humiliation que d’avoir implicitement avoué mes sentiments pour Sylvie et d’être tombé dans un traquenard aussi grossier.

_ Ça suffit ! grognai-je en prenant un air déterminé. Laissez-moi partir, maintenant !

 

Je fis mine de me diriger vers la trappe d’accès de ce grenier sale et trop chaud. Mais

Nadia me barra immédiatement le chemin et approcha dangereusement son couteau de ma gorge.

Complètement affolé, je reculai de deux pas, tête rejetée en arrière.

_ Tout doux, mon mignon, siffla-t-elle. Tu vas rester avec nous ! Et pour bien commencer les choses, tu vas te foutre à poil !

Ma bouche s’entrouvrit tandis que j'assimilais ce qu’elle venait de m’ordonner. Ses grands verts pétillaient de vice et de méchanceté. Ses lèvres ourlées se retroussaient en un rictus malsain. Elle me dominait de sa haute taille, me força à reculer, encore.

_ Mais… Mais pourquoi ? réussis-je à bégayer.

_ On va les revendre, tes frusques, expliqua Maria en s’approchant à son tour. Ça nous fera toujours un peu de pognon !

_ Mais je ne vais pas rentrer chez moi tout nu ! protestai-je.

_ Qui te parle de rentrer ? lança la grande brune. Tu vas rester avec nous, mon chou ! Tu peux admirer ta nouvelle maison… Ou plutôt, ta nouvelle prison !

_ Mais vous êtes folles ! criai-je. Pas question ! Quelqu’un préviendra les flics ! Mes parents ! Et c’est vous qui irez vraiment en prison !

_ Ça te ferait bander que ça se passe comme ça, hein ?

 

Nadia me fixa droit dans les yeux. Je n’eus pas la force de soutenir ce regard si malfaisant.

_ Seulement, personne sait que t’es ici ! Et si jamais tu t’avises de crier, je te jure que je te coupe la bite et les couilles… Et que je te les fais bouffer !  

_ Ouais, poursuivit Maria en jubilant. Qu’on t’explique un peu… On en a marre de se brouter le minou sans pouvoir bien se marrer… On a besoin d’une petite lopette pour qu’on s’amuse avec, quoi… Tu feras très bien l’affaire ! Et tu pourras rester à poil, personne te verra à part nous !

Pour l’instant…

 

Elles recommencèrent à rire en se regardant. Elles en avaient les larmes aux yeux.

Mais je n’étais toujours pas décidé à me laisser faire… Jusqu’à ce que ces deux vipères placent

leurs pointes de couteau sur mon ventre.

_ Ça fait très mal, dans le bide, me susurra Maria à l’oreille. Mon oncle est mort avec un éclat de bois dans les tripes… Il a agonisé quatre piges avant de clamser !

Je déglutis, commençant à transpirer à grosses gouttes.

_ Enlève tes fringues ! cria Nadia, à bout de patience. Mets-toi complètement à poil !

 

Cette fois, je fus acculé à cette dernière extrémité. Je n’avais plus d’autre choix que d’obéir ou mourir. Après mon murmure d’une faible approbation, elles firent marche arrière et attendirent d’assister au spectacle de ma déchéance.

Ma veste brune passa entre leurs mains. Elles la placèrent dans un grand sachet de supérette. Je retirai ensuite mon pull, mon tee-shirt et mon pantalon. Le tout suivit le même trajet.

Leur exhiber ainsi mon corps fluet me procura d’étranges frissons. Elles se délectaient de me contempler et de m’insulter, me traitant de lavette et de « Blanche-Neige » ainsi que d’autres mots charmants.  

   

Mes chaussures et chaussettes se retrouvèrent rapidement dans le même sac plastique bleu et blanc. J’eus des réticences à retirer mon slip. Dévoiler ainsi mon intimité à deux filles que je craignais et détestais me rendais fou de colère et de honte. J’étais certainement plus rouge qu’une tomate.  

 

_ Nadia t’a dit complètement à poil ! Fais-nous voir ta bite !

   

Les yeux clos, je baissai mon slip noir le long de mes cuisses, me penchant pour le faire passer sous mes pieds. Puis, je leur tendis le sous-vêtement, gardant les mains le long du corps, pris de vertiges à force d’humiliation.

 

_ Pas trop mal, la queue ! souffla Nadia.  

_ Ouais… On pourra peut-être s’en servir parfois pour baiser…

 

Le sarcasme fit son effet et je sentis mon ventre se serrer de dégoût et d’horreur. Elles firent encore quelques commentaires sur mes poils, mes couilles « pleines » et mon petit cul « rond ». Je les laissai dire sans répliquer, essayant de garder la tête froide. Mais, au fond, j’étais ivre de colère… et de peur !

 

_ Je ne veux pas rester ici ! finis-je par dire d’une voix altérée par le désespoir.  

_ Pourquoi ? cria Nadia. Parce que c’est crade ? Qu’est-ce que tu crois ? Qu’on a le choix ?

 

On est obligé de vivre dans cette baraque de merde ! Et toi, tu vas rester avec nous ! Tu vas nous servir de jouet, de petit chien… Même de pute, si on en a envie !

 

_ Personne pensera jamais à venir te chercher ici ! continua Maria. Alors, on va prendre tout notre temps pour nous occuper de ton cas ! Et pour commencer, tu vas nous présenter tes excuses… à notre manière !

 

Je me doutais déjà que cette « manière » serait bien plus humiliante que de simples excuses orales. Mais mon coeur bondit une fois encore en entendant Nadia demander à son amie :

 

_ Va chercher la corde au rez-de-chaussée ! Celle qui est dans le placard de la vieille cuisine. Je surveille ce petit connard en attendant…

 

_ D'acc' !

 

La gitane rouvrit la trappe et disparut dans l’orifice. Demeuré seul avec la grande brune, je gardais les yeux baissés. L’idée de profiter qu’elle soit seule pour tenter quelque chose m’effleura. Mais elle était plus grande que moi, plus forte… et armée d’un couteau. Je risquais d’être gravement blessé.

 

Elle se mit à tourner autour de moi en sifflotant. Je finis par lui jeter de rapides coups d’oeil, constatant qu’elle me détaillait des pieds à la tête.

 

_ Je pensais pas qu’un merdeux comme toi aurait une si belle bite, admit-elle. Tu sais t’en servir, au moins ?  

_ Qu… quoi ?  

La question m’avait totalement pris de court. Et le petit rire qui suivit me tétanisa de honte.

 

_ Hihihi… J'te demande si tu sais bien baiser ! Mais t’es sûrement encore puceau ! 

_ Quoi ? Mais… Mais non ! Je…

  J’avais relevé la tête, prêt à défendre mon honneur. Pourtant, ce n’était que la vérité :  

j’étais vierge. Et je fus incapable de lui faire croire le contraire. Elle le lut immédiatement dans mon regard et partit dans un nouvel éclat de rire.

 

_ Hahaha ! C’est pas vrai ! Notre nouveau joujou est puceau pour de vrai ! Oh, mais ça va être un régal de t’apprendre tout ce que tu dois savoir pour faire plaisir à des jolies filles comme nous !

 

Mes joues chauffèrent à nouveau. Nadia, les yeux pétillant d’un éclat neuf, passa sa langue sur ses lèvres si épaisses.  

_ J'te plais, minable ?

 

Une nouvelle question qui me laissa sans voix. J’aurai voulu lui répondre que non, qu’elle me dégoûtait, me révoltait et me répugnait tout à la fois. Mais je me sentis troublé. En fait, avant cet instant, je ne m’étais jamais réellement demandé si je la trouvais attirante. Elle ou sa copine, d’ailleurs.  

Je la regardai subitement sous un jour nouveau. Était-ce parce que j’étais nu devant elle, contraint et forcé ? Nadia n’était pas vilaine de visage. Sa grande bouche attirait le regard, oui, mais je devais dire qu’elle avait des lèvres très sensuelles. Et ses yeux… si verts et intenses…

 

_ On dirait bien que oui, continua-t-elle. Je parie qu’en fait, t’es amoureux de moi et pas de cette conne de Sylvie !

 

Je fronçai les sourcils. Par-delà son sourire arrogant et moqueur, ce fut qu’elle ose parler de Sylvie en l’insultant qui me remua les entrailles. Je sentis une bouffée de colère me monter au visage.

 

_ Sûrement pas ! crachai-je alors.

  _ Ah non ? On va voir ça…  

_ Mais… Qu… Qu’est-ce que tu fais ?

 

Devant moi, Nadia fit glisser les bretelles de sa robe sur ses bras. Et, tout d’un coup, ses seins nus apparurent, pointus et pâles. J’en avais déjà eu un petit aperçu à la supérette mais là, ils s’offraient à mes yeux sans aucune protection.

 

La bouche entrouverte, je ne parvins pas à quitter des yeux ces deux citrons blancs surmontés de gros mamelons roses. Des seins comme je n’en avais jamais vu, même dans les magazines cochons que vendait sous le manteau monsieur Walter, le boucher. Ma colère venait de s’évaporer subitement.

 

_ Alors, monsieur le justicier de la droguerie… Ils te plaisent, mes nichons ? T’as envie de les toucher ?

 

Elle fit un pas vers moi en me présentant, sans aucune pudeur, sa poitrine nue. Je n’en revenais pas. Une boule dans la gorge, j’avais du mal à avaler. Et, pire encore, ma verge se mit à durcir sans que le veuille. Bien sûr, cela n’échappa pas à cette garce qui continua à se pavaner devant moi, me laissant admirer ses appâts sous tous les angles.

 

_ Hahaha ! J’en étais sûre ! Je te plais, sale petit merdeux ! Hein ?

 

Une question qui n’appelait pas vraiment de réponse. Je demeurai figé, hypnotisé par cette poitrine dénudée. Ils étaient hors norme, ces « nichons », comme elle disait. Visiblement fermes. Des cônes très pâles, assez écartés, certainement doux… Et ces tétons plus sombres, disproportionnés…

 

_ Je parie que tu te branles chez toi, la nuit, en imaginant que tu les lèches, mes nénés… Pas vrai ? T’as envie de les lécher ?  

Ses paroles crues auraient dû me heurter, me donner envie de répliquer. Au lieu de ça, mon sexe se mit à garde à vous, mon gland commençant à sortir du prépuce. Je voyais bien que Nadia ne cessait de reluquer mes parties… avec une sorte de gourmandise à faire peur ! Et elle ne s’arrêta pas à cette provocation !

Par aplaisirs - Publié dans : soumission
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