Mercredi 13 janvier 3 13 /01 /Jan 18:24

chap 7

 

 

Nadia ramena une chaise près du lit et s’y installa, se penchant pour me contempler tandis que sa copine prenait son pied. Je ne vis que de la détermination dans ses prunelles vertes… ainsi qu’un plaisir sadique face à ma peur.

 

_ Bien sûr, reprit-elle d’une voix sucrée, tu feras encore d’autres choses… On va beaucoup s’amuser, tu verras ! Et puis, tu vas t’occuper de ta nouvelle niche… La nettoyer et la garder propre… Tu feras aussi notre linge…

 

_ On a pas de machine à laver, poursuivit Maria en se trémoussant, aspirant ma verge au fond de son vagin. Tu feras tout à la main, ici ! Et pour nos culottes et nos collants, tu devras faire un prélavage avec ta langue ! Mmmmmmm !

 

 

Nadia eut un drôle de sourire en acquiesçant. Elle passa une main dans mes cheveux et murmura :

_ T’as pas besoin qu’on te fasse un dessin, hein ? Faudra lécher là où c’est trop sale… Et une fois que tu seras bien dressé, faudra aussi que tu commences à nous rapporter du pognon…

 

_ Co… comment ça ?

 

_ Ah ! Surprise ! Tu verras ça en temps voulu, Cricri !

 

_ Mmmmm ! Oui ! Ça vient ! Oh, putain ! C’est vraiment génial d’avoir une vraie queue dure qui peut pas gicler ! Ôôôôôhhhhmmm !!

 

 

J’eus l’impression d’un déjà-vu… et la sensation cauchemardesque que ce déjà-vu allait devenir récurrent ! Maria accéléra à son tour tandis qu’une fatigue languissante tétanisait mes muscles. Je ne faisais pourtant pas grand-chose. Je subissais avant tout. La jolie gitane potelée se déchaîna elle aussi, sans honte ni pudeur, pétrissant sa lourde poitrine, se mordant la lèvre, fermant les yeux et gémissant comme une damnée en extase.

 

_ Oui ! HOOOOOOO ! OUUUUIIIII !! MMMMHHHHH !!!

Ma verge était pompée et j’y trouvais un plaisir fort… Mais un plaisir qui serait névitablement tronqué par une éjaculation bloquée. J’en pris pleinement conscience à cet instant et la peur me fit me poser mille questions : est-ce que c’était définitif ? Est-ce que je pourrai débander ? Est-ce que mon coeur supporterait longtemps ce traitement ?

Maria se raidit soudain puis s’affala sur moi. J’aurai dû jouir, là encore… La frustration venait de monter d’un cran. Pourtant, alors que j’allai crier ma colère et ma rancoeur, la gitane me déposa un baiser au coin des lèvres, surprenant de tendresse !

 

_ C’était bon, souffla-t-elle avant de se dégager. Merci, Cricri !

 

J’en restai muet de stupéfaction. Elle avait eu l’air sincère. Je la regardai remettre sa robe. Elles se dirigèrent ensuite vers la trappe. Nadia se retourna dans ma direction et dit avant de disparaître dans le trou :

 

_ Tu as bien mérité ta gamelle ! On te l’amène tout à l’heure !

 

Un chien. Voilà comment elles me considéraient. Un chien qu’elles allaient dresser…

 

Une quarantaine de jours, à peu près. J’avais cessé le compte exact à 18, le soir où j'avais perdu tout espoir qu’on vienne me chercher. Une quarantaine de jours à vivre nu, dans ce grenier, attaché à une corde comme un clébard à sa niche. Une quarantaine de jours et autant de nuits passées sur ce vieux lit sale et grinçant sur lequel les deux garces me forçaient à les baiser, à leur manière… pour leur plaisir…

 

J’avais eu le temps de découvrir un certain nombre de choses, d’en comprendre d’autres. Tout d’abord concernant cette mixture que j’étais obligé de boire très régulièrement. Les effets duraient une dizaine d’heures avant de s’estomper. Elle empêchait principalement l’éjaculation. Je mettais plus de temps à ramollir lorsque je bandais et qu’elles en avaient fini avec  moi. J’avais également eu la preuve de son efficacité sur la santé puisque je n’étais pas encore tombé malade, malgré les épreuves et les souillures endurées.

 

Je n’avais pu (ou plutôt eu le droit) de jouir que deux fois depuis mon arrivée.

Maintenu sur le lit, masturbé et caressé alors que je n’avais pas pris la mixture… Deux éjaculations monstrueuses, qui m’avaient fait m’évanouir. Sinon, je devais avaler leur satané drogue matin et soir. Lorsque je refusais, les coups de canne pleuvaient.

 

Elles me nourrissaient, oui… Des restes de leurs repas pris dans leur cuisine. Le tout dans une écuelle pour chien… sans couverts. Je devais manger avec les doigts, boire dans une autre écuelle. Et ça, c’était quand elles étaient contentes de moi. Lorsque je désobéissais ou que je rechignais, j’étais simplement privé de nourriture et recevais des coups.

 

Je n’avais trouvé aucun moyen de fuir et m’étais résigné à mon triste sort. Le collier ne s’ouvrait pas… La corde était trop épaisse pour espérer la trancher sans couteau… L’anneau  trop bien riveté au sol. Je ne pouvais atteindre la fenêtre ni aucun objet susceptible de m’aider.

 

Mon quotidien se résumait à des tâches avilissantes, des séances de baise, du rangement. Elles exigeaient que l’endroit fut toujours propre… Elles m’imposaient une nudité permanente, peu ennuyeuse en fin de compte à cause de la chaleur constante qui régnait ici. J’avais pour mission de laver leurs vêtements à l’aide de deux bassines remplies d’eau et d’un gros savon de Marseille. La première bassine pour le lavage, la seconde pour le rinçage… L’étendage, elles s’en occupaient. Mais elles n’avaient pas plaisanté concernant leurs sous-vêtements sales

 

 je devais lécher les renforts des culottes souillées, sucer les parties les plus immondes de leurs collants. C’était là un de leurs grands plaisirs. De même, elles venaient régulièrement me donner à « décrasser » les parties les plus malpropres de leurs corps. Ma langue passait donc régulièrement sous leurs aisselles, entre leurs orteils, dans leur vagin et leur anus. Elles adoraient les longues séances d’humiliation avant de passer au sexe.

 

Comme je ne pouvais éjaculer et qu’elles savaient comment me faire rester dur, j'étais véritablement devenu leur jouet. Mais que je les prenne en levrette, en missionnaire ou en brouette, que je passe une heure sur une séance de broutage de minou ou de feuille de rose, qu’elles me fassent l’amour en même temps ou l’une après l’autre, j’étais inévitablement le dindon de la farce. Rapidement, j’avais compris que tout cela m’épuiserait physiquement autant que moralement.

 

Mon coeur cognait dur pendant parfois trois ou quatre heures. Bien que je fus jeune, je savais que cela aurait des conséquences, tôt ou tard. Quelque chose me faisait pourtant tenir. Une chose que je refusais de m’avouer mais qui me hantait sans cesse. Malgré leur cruauté, leur marginalité et leur vice, Nadia et Maria occupaient mes pensées en permanence. J’aimais leurs corps, j’aimais ce qu’elles véhiculaient…Une haine tenace brûlait dans mon esprit, parce qu’elles me retenaient contré mon gré, m’infligeaient des humiliations et des sévices… Mon coeur, pourtant, semblait vouloir leur donner raison : j’étais, d’une certaine manière, amoureux d’elles. Mais un amoureux qui ne pourrait pas avouer ses sentiments, en aucune manière !

 

Ce matin-là, j'étais allongé au pied du lit… léchant les pieds pâles de Nadia, embrassant ses longs orteils, avalant la poussière incrustée dans ses talons. Maria jouait négligemment avec ma verge tendue, installée entre mes cuisses écartées. Elles n’avaient plus besoin de m’attacher pour ce genre de choses, ni de me menacer. J’obéissais presque avec plaisir ! Peut-être était-ce dû à l’abus de cette drogue qu’elles m’obligeaient à boire…

Par aplaisirs
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