Mercredi 13 janvier 3 13 /01 /Jan 18:35

chap 9

 

 

_ Ça vous convient, m’sieur Gilbert ?

_ Oh oui ! C’est vraiment excellent, Maria ! Je n’avais pas imaginé mieux !

_ OK ! reprit Nadia. Vous le voulez pour combien ? Une heure ? Deux ? Plus ?

 

Elle me monnayait ! Comme si je n’étais qu’une prostituée et elle une sorte de mère maquerelle.

 

_ Je dirai que deux bonnes heures devraient suffire pour cette première rencontre ! Je veux juste bien faire connaissance avec lui ! Si vous saviez, depuis le temps que je rêve de l’avoir à  

disposition, comme ça, tout nu… et attaché !

_ Monsieur Piemare… Non !

 

Une supplique dans le vent. Il était venu pour cela, allait payer pour cela. Et je connus même le tarif :

_ Alors, c’est trois cents francs ! Payable d’avance et non remboursable !

 

Je n’arrivais toujours pas à le croire. Le type, plus âgé que mon père, notable soit disant  respectable du village, sortit un vieux portefeuille brun de la poche intérieure de sa veste de costume désuète… en tira trois billets craquants de cent francs… les tendit à Nadia qui s’en  empara avidement.

 

_ On vous laisse ! lança-t-elle alors avec une joie féroce devant mon air terrifié. Z'aurez qu’à descendre quand vous aurez terminé, m’sieur Gilbert !

_ Et nous l’abîmez pas, hein ? crut bon de préciser la gitane. On en a encore besoin !

 

Elles tournèrent talons et entreprirent de redescendre à l’étage du dessous. Ceci malgré mes implorations pitoyables :

 

_ Nadia ! Maria ! Non ! Revenez ! Ne me laissez pas !

 

Quand la trappe se referma, je sus que mon sort de la matinée était scellé. Elles m’avaient bel et bien loué à ce vieux pervers ! Il me fixait de ses yeux ronds, derrière ses lunettes.

Sa bouche molle luisait de salive. Il y avait cet éclat fiévreux dans ses prunelles, qui me fit comprendre qu’il prenait déjà son pied… dans sa tête ! Je tentai pourtant ma chance :

 

_ Monsieur Piemare ! Par pitié, détachez-moi et sortez-moi d’ici !

Il s’installa à côté de moi, sur le lit, faisant grincer les ressorts sous son poids  conséquent. Aucun son ne sortit de sa bouche. Cela m’encouragea.

 

_ Elles me retiennent prisonnier, monsieur Piemare ! Mes parents doivent s’inquiéter !

 

Aidez-moi !

_ Non, je te rassure, mon petit Christian… Tes parents ont bien reçu ta lettre… Ils sont très contents pour toi, tu sais…Je demeurai stupéfait. Il était au courant pour la lettre !

 

_ Comment est-ce que vous savez que…

 

_ Disons que j’ai aidé Nadia et Maria à préparer ce petit piège pour t’attraper… Tu sais, c’est grâce à moi qu’elles peuvent vivre gratuitement dans cette maison… Et c’est moi aussi qui ait fait procéder à l’isolation de ce grenier. Une excellente isolation phonique, d’ailleurs !

 

La gorge nouée, j’essayais de bien comprendre ce qu’il était en train de m’avouer sur un ton de conversation banale.

 

_ Vous… Vous les avez aidées à me piéger ? Mais… Pourquoi ? Je ne vous ai jamais rien fait!

 

_ Ce n’est pas entièrement vrai, Christian… Il faut que tu saches que j’adore jouer avec de beaux jeunes hommes. Tu me fais bander depuis un certain temps, tu sais ? Et maintenant que je suis assuré que mes petites protégées te tiennent bien en cage, on va se revoir souvent !

 

Ses yeux glissèrent sur mon corps dénudé, s’attardèrent sur ma verge tendue.

_ Belle queue, fit-il avec un soupir immonde. Je sais qu’elles te donnent de la tisane… Et que tu ne pourras pas jouir avant plusieurs heures. Je vais donc pouvoir pleinement profiter du temps que j’ai payé. Mais là aussi, il faut que je te rassure. À l’avenir, je ferai régulièrement tes vidanges…

 

Il parlait de sa voix traînante, presque baveuse ! Avec cet horrible timbre complaisant qui m’avait donné la chair de poule dès notre première rencontre ! Quand je vis sa main approcher lentement de mon sexe, je me débattis dans mes liens, si serrés que je ne pouvais quasiment pas bouger.

 

_ Ne me touchez pas ! Vous êtes fou !

 

Un sourire fat répondit à mon ordre tellement vain. Ses doigts boudinés pianotèrent de mon gland jusqu’à mes testicules, déclenchant des frissons d’horreur et des chatouilles.

 

_ Tu n’as pas bien compris, mon petit Christian… Tu es à moi pour deux heures… Je peux te faire tout ce que j’ai envie ! Et si tu n’es pas très obéissant quand je te demanderai certaines faveurs, sache que ce sera Nadia qui te punira. À coups de canne sur tes jolies couilles ! Alors réfléchis bien aux paroles que tu prononceras et aux actes que tu feras…

Par aplaisirs
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